Le bassin méditerranéen est l’un des 36 « hotspots » de la biodiversité mondiale, particulièrement remarquable au regard de son niveau élevé d’espèces endémiques (28%).  On y trouve plus de 25 000 espèces de plantes vasculaires et plus de 17 000 espèces marines.

Ce territoire est cependant soumis à de multiples pressions : la surexploitation des ressources, la pression touristique, l’urbanisation croissante, la pollution et le changement climatique sont autant de contraintes qui nuisent à la biodiversité méditerranéenne. Ainsi, une espèce de vertébrés sur cinq y est aujourd’hui menacée d’extinction et 48 % des habitats en zones humides ont disparu en moins de 50 ans.

Face à ces enjeux, six structures environnementales ont pris la décision de se réunir afin de créer le Consortium Méditerranéen pour la Biodiversité. Possédant des compétences complémentaires, leur regroupement permet une approche multi-biomes pour des projets de gestion environnementale plus cohérents et pertinents, incluant forêts méditerranéennes mais aussi zones humides, littoraux, espaces insulaires et aires marines. Cette approche multi-biomes innovante facilite la mise en œuvre d’actions concrètes à impacts réels, impliquant les structures partenaires mais aussi leurs réseaux respectifs.